Nous avions l’automne dernier mis en avant Le restaurant dans un article mais, depuis qu’il est entré au Guide Michelin, nous redonnons au chef Michaël une vitrine sur Chefs & Gastronomie.
C’est en juillet dernier que le chef Michaël Riss et son équipe ont ouvert les hostilités, un tout nouveau lieu situé au 2 avenue de Genève à Annecy. Audace, provoc’, sûrement un peu des deux, c’est droit au but et sans chichi que Michaël a choisi d’appeler sa table le restaurant sans majuscule aucune. Pour lui rien de plus simple.
Le restaurant, un concept sans prise de tête !
Comme la louche aime la soupe, ou la pâte, un bon coup de fouet, manger c’est comme respirer, c’est la vie ! Et si on peut se tutoyer et rigoler en prime, on ne va pas s’en priver ! Non pas qu’il l’oblige à sa table, mais il le suggère fortement. Il dit « tu » à toute personne qui passe sa porte. Aussi, il adapte cette forme de proximité culottée au territoire, aux produits et ses différents acteurs, sans différence ni chichi.
Et c’est avec cette philosophie enlevée qu’il entre cette année au Guide Michelin… et olé !
Partage, générosité et accessibilité, voilà ce qui le fait triper, voici le carburant de sa jovialité débordante, une proposition surprise bistronomique en 3,4 ou 6 temps inspirée par sa spontanéité débordante et son amour du produit. Quid de la qualité ? Jamais, oh grand jamais négligée ! Michaël est annécien d’origine, il connait ses racines et la richesse du terroir qu’il l’a vu naitre, une terre qui lui offre multitude de possibilités. Il a aussi beaucoup galvaudé, de-ci de-là, forgeant son caractère heureux mais bien trempé, auprès de chef(fe)s engagés comme Claude Legras, Christian Lesquer, Yannick Alléno, Didier Decourten, Jacques Chibois, Hélène Darroze, Philippe Labbé ou encore Sébastien Crison. Pas moins de 18 ans et 17 étoiles à surfer avant de se lancer, libre et plein d’envie, de blagues et d’espièglerie pardi !
En fonction des saisons, du temps et parce que rien ne se jette et tout se transforme aussi, vous trouverez la truite de chez Petit, la volaille de la ferme du Muret, du chou-fleur fermenté… un garde-manger simple et terrien, exprimé dans la bonne humeur et la gourmandise, des assiettes où résister à plonger son pain est une idée non permise. Parce qu’ici vous l’aurez compris, c’est l’humain, la convivialité et le plaisir qui priment. Avec l’amour jamais on ne badine.
Finalement, Alfred de Musset disait « peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » …au restaurant pourvu qu’on ait l’allégresse !
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Source CP et visuels © Le Restaurant – @Anthony Cottarel Photographie.
