Dom Ruinart Blanc de Blancs 2009, l’expression emblématique du goût Ruinart. Consacrant les plus belles vendanges, la cuvée Dom Ruinart met à l’honneur le chardonnay, cépage emblématique de la Maison Ruinart. Toujours millésimée, elle est née en 1959 et a depuis connue seulement 26 millésimes. Dom Ruinart Blanc de Blancs 2009, succède à 2007 et marque l’anniversaire de la cuvée : 1959 – 2009, 50 ans séparent la première de la dernière vendange millésimée Dom Ruinart.
Souvent qualifié de « solaire », le millésime 2009 en Champagne est avant tout caractérisé par des vendanges effectuées sous un climat estival, idéal pour la maturation : « Un été au climat idéal en Champagne pour des vins vifs et charnus. » comme l’explique Frédéric Panaïotis, Chef de caves de la Maison. Mais cet été particulièrement sec (-40 % de pluie par rapport à la moyenne des années précédentes) illustre également l’impact du réchauffement climatique qui complexifie les arômes, la texture, la fraicheur et le dosage. Ils sont maîtrisés lors de l’assemblage puis du vieillissement qui dure près d’une dizaine d’années. La cuvée Dom Ruinart Blanc de Blancs 2009 offre ainsi une élégance, une profondeur et une texture raffinée qui permettent de nombreux accords gastronomiques.
L’année 2009 est la parfaite représentation des conséquences du changement climatique sur l’élaboration du vin. « Entre coups de vent, grêle, pluies importantes (+ 60% par rapport à la moyenne décennale) et coup de froid lors de la floraison, le début du cycle est pour le moins compliqué ! » explique Frédéric Panaïotis. Heureusement, des conditions estivales prennent le relais et vont se poursuivre jusqu’en septembre, permettant une maturation régulière dans des conditions climatiques idéales. Plus qu’ensoleillé et chaud, l’été est particulièrement sec, avec une pluviométrie estivale déficitaire de 40% comparée à la moyenne des années précédentes.
Cette sécheresse a donné un équilibre aromatique, analytique mais aussi textural. Pour comprendre ces équilibres, il faut comprendre comment le climat interagit avec la maturation du raisin. Au niveau aromatique, les notes d’amandes fraiches et de fruits jaunes mûrs nous rappellent cet été sec. Cependant, la période estivale n’a pas été plus chaude que la moyenne, ce qui a permis de conserver des notes fraîches et de fruits croquants.
1959 – 2009 : 50 ans de vendanges pour Dom Ruinart
La cuvée Dom Ruinart est imaginée par l’un des derniers descendants de la famille Ruinart à la tête de la Maison : Bertrand Mure. Il la baptise en hommage à Dom Thierry Ruinart, esprit visionnaire et symbole de l’effervescence intellectuelle du XVIIIème siècle. Ce vin singulier est l’expression des meilleures années où le chardonnay a su exprimer toute sa complexité et son élégance en conservant une grande fraicheur. Le premier millésime est issu de la vendange de l’année 1959, et sera commercialisé en 1966. A l’époque, le lancement aux Etats-Unis est accompagné d’une lettre de Bertrand Mure à l’Amérique : « Pardonnez-nous de ne vous envoyer que 1 300 caisses de notre meilleur champagne : Dom Ruinart Blanc de Blancs 1959. »
50 ans après la première vendange Dom Ruinart, en 2009, le nouveau millésime Dom Ruinart Blanc de Blancs est intégralement composé de chardonnay Grands Crus, provenant à 82% de la Côte des Blancs (Cramant, Avize, Chouilly & Le Mesnil-sur-Oger) et à 18 % du versant nord de la Montagne de Reims (Sillery). Une combinaison fine qui apporte à ce millésime complexité et fraîcheur, puissance et élégance.
Le millésime 2009 succède au millésime 2007. Frédéric Panaïotis, Chef de caves de la Maison Ruinart, explique pourquoi il n’y a pas de Dom Ruinart Blanc de Blancs 2008 : « Lorsque nous avons dégusté les vins clairs de l’année avec mon équipe, nous n’avons pas trouvé les cuvées qui correspondaient au « profil » Ruinart. 2008 était une grande année pour les cépages noirs, bien plus que pour les cépages blancs. Les pinots noirs y ont été immenses, les meuniers très réussis. En revanche, nous avons trouvé une forme d’austérité sur nos chardonnays. Nous avons donc renoncé à faire un millésime 2008. 2009 s’est ensuite présenté et nous avons été convaincus. »
Accords gastronomes
Pour Ruinart, la création d’une cuvée Dom Ruinart est l’aboutissement d’une succession de gestes précis. En surface, la taille, l’ébourgeonnage, le palissage, les vendanges, rythment les saisons. Dans les profondeurs des crayères, d’autres étapes cruciales du savoir-faire de la Maison Ruinart suivent, telles que la prise de mousse, le remuage et le dégorgement. À table, Ruinart poursuit ce mouvement et cultive ses valeurs : saisonnalité, expression d’un territoire durable, respect des produits, authenticité…
Vin de gastronome apprécié des amateurs et des chefs étoilés, la cuvée Dom Ruinart dévoile une couleur rayonnante d’un doré intense agrémentée de reflets vert-amande. C’est un vin vif avec une finale longue et subtile. La finesse de l’effervescence souligne sa texture raffinée. Les saveurs ensoleillées de ce millésime, alliées à une intense fraîcheur, offrent de multiples perspectives d’accords.
Valérie Radou, cheffe en résidence de la Maison Ruinart, à Reims, a imaginé trois accords mets et champagne à la suite de ses dégustations avec Frédéric Panaïotis et son équipe :
· Une entrée telle des noix de Saint-Jacques sur un lit de velouté de choufleur, chou romanesco avec zestes d’orange et de citron soulignera sa fraicheur.
· En plat, un suprême de volaille sur une mousseline de fenouil, accompagné d’une sauce à l’épice et à l’orange s’accordera harmonieusement à sa complexité.
· Enfin, une alternative végétarienne, avec un « célerisotto », petit épeautre et accompagné de lamelles de truffe pour faire écho à son équilibre.
Photos © fournies gracieusement par Ruinart.