Au Château de Fonscolombe à Le-Puy-Sainte-Réparade, le temps suspend son envol. En témoignent l’inscription « carpe diem » sur sa façade et l’horloge accrochée à l’une de ses tours, arrêtée sur 11h11, comme une invitation à se déconnecter et oublier le monde extérieur.
Ce Relais & Châteaux du XVIIIème siècle, où l’art de vivre à la française règne en maître, ne manque pas d’expériences de rêve pour un séjour qui conjugue le beau et le bon.
Château du XVIIIème au cœur de la Provence, Fonscolombe fait résonner 3 siècles d’Histoire de France. Une Maison de famille habituée aux bons esprits, où l’âme et les histoires font s’arrêter le temps. Chérissant l’art de vivre à la française, célébrant le bien vivre, l’hôtel offre une invitation à la déconnexion et à la rêverie.
Histoire d’une renaissance : Un lieu chargé d’histoire
Fonscolombe raconte l’histoire d’un château en Provence. Caché entre la montagne Saint Victoire, toute proche, et à l’horizon le Mont Ventoux, des environs d’Aix-en-Provence. S’ouvrant après la traversée de champs de vignes et en longeant une allée magique plantée des cèdres du Liban. Derrière la grille du château, une bâtisse construite aux environs de 1730, ancienne demeure de grandes familles d’humanistes, et classée Monument Historique.
Négociant en tissus à Aix-en-Provence, et fournisseur du Roi, le premier propriétaire Boyer de Fonscolombe s’y installait 5 mois dans l’année. « Une vie où se sont croisés les plus érudits et gens des sciences, raconte Patrick Monnerais, « l’historien en chef » de la Maison. Une vie de commerce et d’échanges, où la moitié du village courrait autour de l’édifice Quattrocento ».
L’art de la botanique
Succédant à Boyer, le Marquis Gaston de Saporta amena au Château la magie de la botanique. C’est lui qui fait se monter quelques serres, il fait dessiner un Jardin à la française bordant l’entrée du château et lance avec quelques amis experts, un vrai laboratoire de recherches. Ami de Rabelais, il devient aussi un fidèle correspondant de Charles Darwin et réussit à faire venir ici plus de 180 essences d’arbres et de plantes en provenance du monde entier.
Autour du parc de 12 hectares, la clairière et le bois emmènent sur un parcours de marche protégé. Les cigales chantent au loin. On y croise quelques vestiges. Un obélisque, un ancien bassin d’eau prêts à reprendre vie. Des espèces rares d’oiseaux ont même été recensées là.
Une restauration inédite
Intégralement mis à nu, le Château de Fonscolombe fait l’objet d’un grand chantier de restauration en 2015 visant à préserver le patrimoine et l’âme des lieux. Un projet initié par Hélène Martel-Massignac, mère de l’actuelle propriétaire Lorène Martel, et qui sera dévoilé après 18 mois de travaux. En 2018, le Château de Fonscolombe devient membre du prestigieux réseau Relais & Châteaux. Il fait aujourd’hui partie de 2L Collection, une réunion d’hôtels de luxe (Le Château d’Audrieu et Le Cinq Codet) à l’âme voyageuse célébrant l’art de vivre à la française.
La vie de château : Le style quattrocento
Avec sa façade au style italien Quattrocento, sa rangée de balcons et hautes fenêtres, le Château de Fonscolombe préfigure à sa construction en 1730 l’avant-Renaissance. Se découvrant par son arrière-cour, Fonscolombe dévoile son jardin à la française, encadré de deux colombiers aux tuiles vertes vernissées. Sur l’un deux, une inscription « CARPE DIEM », résume parfaitement l’état d’esprit de la Maison. Dans les jardins, les statues des 4 saisons célèbrent la nature. Trônant sur les anciennes dépendances, Bacchus, le dieu romain du vin, occupe le bassin. L’esprit est à la fête et aux plaisirs.
Le Château de Fonscolombe a été pensé comme une vaste Maison de famille où chaque espace conserve sa confidentialité. L’esprit insufflé par la famille Martel a été traduit par quelques signatures de l’architecture et de la décoration intérieure parmi lesquels Corrado de Giulu Morghen (Fabrica Traceorum), architecte du patrimoine qui a œuvré sur de nombreux bâtiments classés et jardins anciens (la cathédrale orthodoxe de Nice, le musée Esterine à Saint-Rémy-de-Provence), l’architecte Vincent Bastie associé à Arnaud Behzadi et Cathy Crinon (Artefak).
Dormir au château
Par le Grand Escalier se découvrent les Suites du Château. Inspiration Grand Classique dans le décor, tapisseries aux motifs royal ou Toile de Jouy, boiseries ciselées, étoffes rares et soyeuses, les Suites toutes spacieuses, s’habillent de tomettes au sol, et se dotent de larges salles de bain en bois et marbre, certaines avec baignoire sur pied…
Dans les dépendances, le Château tient 37 chambres de différentes catégories, la plupart avec vue sur le parc ou les jardins, et toutes pensées dans la même élégance, le baldaquin pour la touche romantique, les tête-de-lit canées pour l’esprit artisan. Derrière leur voile, les bains se prennent dans leurs alcôves.
Signe des bonnes manières de la maison, point d’affichage classique « ne pas déranger », mais la préférence donnée à la tranquillité et à la poésie grâce à de petits coussins de lavandes annonçant « Laissez-nous rêver ».
La cuisine de l’Orangerie
Restaurant principal de l’hôtel, l’Orangerie, ancienne cour intérieure du château aujourd’hui occupée par une salle lumineuse d’une cinquantaine de couverts avec terrasse, ouvre sur des jeux de perspective étonnants. Au menu, la priorité donnée au local, une cuisine aux bons produits de Méditerranée, issus du potager bio et des meilleures références de la région.
A l’ombre du cyprès chauve : Culture tapas
Sous le cyprès chauve et bordant le bassin d’Hercule et ses chérubins, s’ouvre tout l’été et jusqu’à la fin des beaux jours, le bar à tapas de Fonscolombe.
Autour du triporteur rétro, une carte sentant bon la Provence : tomates poêlées, poivrons marinés, brandade de cabillaud, burrata italienne et pain toasté… Et partie chaudes, brochettes de gambas ou de magret, keftas d’agneau des Alpilles, mini-chaussons ratatouille et terrine grand-mère du Château relevée à la cuvée bio de nos vignes.
La salle à manger de Fonscolombe
Particulièrement prisée par les amoureux des dîners aux chandelles et des déjeuners romantiques, la salle à manger historique et ses 80 couverts invite dès l’automne à un moment de douceur et d’élégance raffinée.
A l’ombre des grands arbres
Soignée par Sacha le jardinier et Patrick Monnerais, la nature de Fonscolombe dévoile des trésors à l’image du cèdre de l’Atlas planté par la Reine Mère d’Angleterre dans les années 60. Majestueux, changeant d’allure et de couleurs à chaque saison, le cyprès chauve rappelle la Louisiane dont il est d’origine, et se dresse, géant, à plus de quarante mètres de haut. Majestueux, le cèdre du Liban planté ici en 1779 offre ombre et repos aux bonnes âmes. Prochainement, le parc proposera son parcours botanique.
Transats & piscine
A l’abri des regards, l’ancien « bassin du curé » ouvre une piscine entourée d’une esplanade en bois pour la détente et le bronzing. Transats à l’ombre et poolhouse font les équipements de base. Un seul parti-pris ici : la détente absolue. Autour du bar, la carte légère « Côté Piscine » dévoile salades d’été (avocats et pamplemousse, recette niçoise…), gaspacho andalou, club sandwich, cheeseburger et pan bagna. A toute heure, la maison sert jus de fruits frais, nectars de fruits naturels, vin rosé, champagne…
Beauté & soins
Sur-demande, le Château propose un service de massages et soins (visage, corps, manucure, pédicure) en salon ou en chambre. Dans une salle voutée, le hammam peut être privatisée. S’y tient aussi un espace fitness équipé du matériel de musculation en bois Nohrd : WaterGrinder pour le haut du corps, rameur à résistance à eau, altères… Et dans toutes les chambres, un tapis de yoga est mis à disposition pour réaliser ses postures.
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Source CP et visuels © Château de Fonscolombe.