La Villa Calvi est une institution sur les hauteurs de la cité Semper Fidelis. L’une de ces aventures familiales qui voient défiler les jours heureux, et les souvenirs de générations reconnaissantes. Les étés ont ici l’odeur de l’immortelle avec un goût prononcé pour l’art contemporain, et pour toile de fond la vision d’une citadelle éternelle et la chaîne de montagnes du Monte Grosso.
Au-delà de ce panorama à couper le souffle, des lignes contemporaines et d’un sens de l’hospitalité devenu légendaire, la Villa Calvi est surtout l’une des rares adresses emblématiques qui sort de sa zone de confort avec enthousiasme et curiosité. Arty, épicurienne et de plus en plus sportive, la famille Pinelli cultive le sens de l’immuable mais n’a pas son pareil pour flairer l’air du temps…
Une adresse emblématique
Il suffit de tendre l’oreille, de se laisser bercer par les anecdotes de Jean-Pierre Pinelli, propriétaire et hôtelier visionnaire, pour vérifier l’attraction intacte de ce site depuis plus de 30 ans. Hissé au beau milieu de plus de trois hectares de jardins méditerranéens dessinés par Bruno Dumoustier, paysagiste de l’Ecole de Versailles, la Villa Calvi tient sa singularité de tout ce qu’elle réunit : un panorama convoquant l’histoire (une citadelle du 12e siècle avec son village qui déroule ses façades ocres à flanc de colline), l’horizon azuréen et les plus hauts sommets de l’ile, une centaine d’essences endémiques dispersée entre les chambres – oliviers, arquebusiers, lavandes, cyprès, pins parasols, lauriers roses… – et un parti pris contemporain qui combine lignes graphiques, œuvres d’artistes et espaces décloisonnés. Au fil du temps, la Villa Calvi s’est imposée comme une destination en soi.
Une histoire de famille
Pas d’âme qui vaille sans véritable destinée. Celle de la Villa Calvi commence avec la personnalité de Jean-Pierre Pinelli, enfant du pays, qui après le bac part rejoindre sa famille en Afrique, devient même conducteur de Brousse avant de revenir par nostalgie, dans sa Balagne natale. Après la création d’un premier petit hôtel pavillonnaire puis d’un autre, sur le port de Calvi, il cède à son intuition : la Corse mérite une hôtellerie de qualité. « Il y avait peu de tourisme à l’époque et pourtant, l’île avait déjà tout pour elle… C’était le bon moment pour aller chercher une nouvelle clientèle, concevoir une adresse qui participerait à la notoriété de l’île au même titre que d’autres hôtels mythiques faisaient la réputation de Saint-Tropez, Marrakech, etc… » confie cet avant-gardiste. Il inaugure alors une première bâtisse 4 étoiles, intimiste, mais réunissant les codes de l’hôtellerie de luxe qu’il a pu observer à Paris, Saint-Barth et ailleurs…
Nous sommes en 1989 et Marion, rencontrée au fil des virées germanopratines, le rejoint. D’emblée, le pari de développer ensemble cette aventure hôtelière au cœur d’un territoire comptant les plus belles plages du monde, des villages et une gastronomie parmi les plus typiques, sonne comme une évidence. Si la Villa Calvi intègre la prestigieuse chaîne des Relais & Châteaux en 1995, Jean- Pierre Pinelli fonde en 2010 le Cercle des Grandes Maisons Corses. Rejoints depuis 2019 par leurs enfants, Marie – diplômée de l’École Hôtelière de Glion, passée par des chaînes prestigieuses telles que Mandarin Oriental et Four Seasons, et désormais à la tête du développement et de toute la stratégie commerciale – et Antoine – passionné d’art contemporain et initiateur de la galerie d’art au cœur battant de l’hôtel – , ils ne cessent de renouveler leurs vœux : garder un coup d’avance, faire de la Villa Calvi une éternelle surprise sans lui ôter son histoire.
Le charme d’un hôtel intimiste, l’ambiance d’un village
Si le bâti d’origine ne comptait que 25 chambres et déroulait les codes d’une Provence balnéaire, les lignes contemporaines se sont imposées dès la première phase de rénovation, en 2000. Et depuis, l’hôtel s’est calé sur le mouvement perpétuel de deux générations d’hôteliers. Avec des architectures discrètes, qui trouvent naturellement leur place dans la végétation, et offrant au domaine tout entier des allures de village. Aujourd’hui, ce sont 48 chambres et suites, et 3 villas privatisables, qui oscillent entre 35 à 600m2. Et si toutes sont différentes, elles ont en commun de cultiver l’esprit et la décontraction d’un pied-à-terre à soi. Parce que le sens du détail et du service n’enlève rien à l’envie de retrouver la convivialité et la fonctionnalité d’une maison de famille pour les vacances. Sensible aux belles matières, aux pièces de design, aux assises confortables et aux luminaires qui ont le secret des soirées qui s’étirent, Marion renouvelle chaque espace en inaugurant au fil des besoins un salon éphémère, une salle à manger privée… Et du Pool Bar aux terrasses suspendues, des salons extérieurs à chaque petit balcon, la vue sur la baie de Calvi demeure imprenable. Une signature.
Si la Villa Calvi demeure l’une des plus belles cartes postales de Corse, elle a aujourd’hui à cœur d’offrir bien davantage qu’une image épicurienne, en inaugurant une nouvelle routine dans sa signature lifestyle, visant une approche globale du bien-être. Intégrant le sport comme un allié mieux être et anti-âge s’il est pratiqué avec équilibre, sans excès et en variant les plaisirs. Connectée de toute part à la nature au milieu de trois hectares de maquis, la Villa Calvi est le théâtre idéal pour se reconnecter en douceur et dans un cadre de rêve, loin du tourbillon balnéaire même en saison. C’est pourquoi, outre le cours de tennis, les quatre piscines (dont une intérieure et un couloir de nage de 25 mètres), La Villa Calvi propose des cours d’aqua bike, de yoga, et demeure le premier hôtel de France à s’équiper de son propre studio Pilates privé.
Parmi les dernières inaugurations de la maison, la plage privée offre à quelques minutes de l’hôtel, une étendue de sable paradisiaque, idéalement aménagée derrière la pinède avec pour perspective le village et la citadelle. Une annexe chic et bohème de la Villa, déroulant une carte saisonnière et d’inspiration méditerranéenne, alternant les rangées de transats au-dessus du sable, tandis que l’espace lounge et la salle à manger s’installent à l’ombre des canisses…
Un spa baigné de lumière
Avec une cabine de pédicurie complète, un espace dédié aux manucures, une piscine intérieure de 14 mètres de long, deux hammams, une salle de fitness et 4 cabines de soins dont une double, le spa entièrement vitré et tourné vers la nature est un havre unique. Un prolongement naturel de l’hygiène de vie à la fois douce et tonique que valorisent Marie et Marion Pinelli. Pas de protocoles impersonnels ici, mais des soins et programmes sur-mesure. Des soins personnalisés dispensés avec deux experts de la beauté : Dermalogica, marque californienne incontournable de la cosméceutique – combinaison d’actifs très concentrés à une recherche de pointe, pour répondre à des problématiques ultra-ciblées – et Thémae, maison française pionnière en matière de soins naturels enrichis au thé, puissant anti-oxydant. Passionnée, impliquée, Marion n’a pas seulement développé sa propre gamme de parfums pour la maison 100% bio avec la maison 100bon – le résultat d’un long travail inspiré des balades dans le maquis, sous la pluie, en plein soleil… gorgé d’immortelles et d’eucalyptus. Elle a imaginé au spa, un petit concept store qui se veut la vitrine du meilleur des savoir-faire de l’île, y compris en matière d’efficacité dermatologique et d’actifs issus d’une cueillette locale et naturelle, avec la maison artisanale Corse Isula Parfums. Une fierté locale, une toute petite production mêlant la richesse des innombrables plantes et productions corses, telles que celle la figue ou de la clémentine.
La cuisine décomplexée de Can Kurt
Il revendique une cuisine de saison et d’émotion. Simple ou plus sophistiquée, mais jamais prétentieuse. De celles qui procurent un bonheur immédiat, presque enfantin, réminiscence d’une enfance passée à Munich, à aider son père qui tenait l’un des meilleurs food truck de la ville. C’est ainsi qu’il attrape le virus de la cuisine, et surtout l’envie de « faire plaisir aux autres ». Sept ans à Londres, ville cosmopolite où l’humain est au centre – « un trait de management anglo-saxon que j’ai à cœur de cultiver aujourd’hui dans ma brigade » -, où il apprend à travailler tout particulièrement les fruits de mer et les poissons, et le voilà de retour en France. Au Chais Monnet à Cognac aux côtés de Sébastien Broda, puis au Cap Eden Roc à Antibes, où il suit ce chef dont il garde le souvenir d’une cuisine de l’instant. « Aucune mise en place mais une inspiration sur le vif, à la minute, qui oblige à sortir de sa zone de confort et produit des merveilles ». Encore un passage chez Mauro Caulagreco pour son bistrot du Maybourne Riviera à Menton, où il découvre jusqu’où peut le mener l’exigence du produit et d’un circuit court, et le voilà fin prêt à se frotter au terroir corse.
Au déjeuner d’abord, avec une table bistrotière qui sent bon les vacances, le réconfort de pâtes faites maison, d’une salade de burrata ou d’un crudo à partager. Objectif ? Renouer avec le plaisir des recettes simples, sans compromis sur les produits qui ne prennent ni bateau ni avion, à l’exception du chocolat ou des épices… Même démarche au restaurant gastronomique en soirée, avec une carte réduite au minimum, et deux menus dégustation en 3 et 5 plats. Une cuisine portée sur le végétal, les agrumes de l’île, les poissons et l’envie de légèreté. Une signature ?
Ressusciter les vieux plats insulaires comme l’aziminu (soupe de poissons) ou le castagnari (pâtes à la châtaigne et au sanglier), cuisiner « maison » le pain, le beurre, les cornichons et tous les condiments qui font la différence (moutarde, etc…). « Tout ce que faisaient nos grand-mères, en somme. Cela me plaît de transmettre cet héritage aux jeunes. Qui ont le réflexe d’acheter tout ce qui constitue pourtant la base de notre cuisine » conclut ce puriste.
Léa Fanchon, une cheffe pâtissière à la Villa Calvi
Elle est la première à signer la toute nouvelle légitimité sucrée de la maison, du petit-déjeuner aux fins de repas. Passée par les plus belles brigades du Sud de la France en matière de pâtisserie « boutique » et de desserts à l’assiette, cette antiboise décline une offre gourmande et légère, désucrée et la moins « riche » possible de l’autre côté de la Méditerranée. Dès le matin, son expertise du tourage alimente la corbeille de viennoiseries ultra feuilletée tandis que les granolas et gâteaux de voyage font ici partie du starter quotidien. S’ensuit un chariot de pâtisseries au déjeuner, qui rappelle la grande tradition des « desserts à la parisienne »…
Si les classiques rythment le début de saison – Millefeuille, Saint-Honoré, etc… – ce sont les tartes aux fruits et agrumes de Corse ainsi que les glaces et sorbets « maison » qui ponctuent les longues journées en pleine saison. A la table gastronomique, place aux desserts à l’assiette, aux dressages délicats et créations originales comme avec cette glace au lait de chèvre d’une productrice voisine, ses morceaux de brocciu, un miel du maquis et dés de brioche caramélisés. Une signature ? « Les saisons changent, et le soufflé s’adapte. Une gourmandise légère comme une caresse, un plaisir non coupable même au plus fort de l’été » promet l’artiste.
Les expériences de la Villa Calvi ou la Corse autrement
Enfant du pays, Jean-Pierre a transmis aux siens l’amour de la Corse et le goût des expériences qui se partagent. Si l’accueil chaleureux et les échanges entre hôtes et propriétaires font partie de ce qui singularise cette adresse familiale de toutes les autres, la découverte de la Corse authentique en est une autre. Sillonner avec originalité un coin de terre ou de mer fait partie des signatures de la Villa Calvi. Au codex des « souvenirs » et de quelques inédits, on vise…
• Une table de charme dressée dans un coin secret du maquis par Jean-Antoine Ottavi. Cet esthète n’a pas son équivalent pour dénicher les spots paradisiaques et préservés même au plus fort de la saison, pour un effet de surprise mémorable. Vaisselle chinée, linge ancien, fleurs fraîches et scéno waouh.
• Une sortie en bateau dans la réserve naturelle de Scandola, classée au patrimoine mondial de l’Unesco… ou un pique-nique sur le port de Girolata, accessible uniquement par la mer.
• Une visite des plus beaux vignobles de Balagne avec le chef- sommelier, et en particulier de Culumbu, en fatbike électrique au beau milieu de ses œuvres d’art. Ou celui du Clos Landry pour sa cave toute proche de la mer et avec comme cadre de dégustation, une vue à couper le souffle.
• Les randos avec Césaire, coach sportif et enfant du pays, qui nous entraine sur des sentiers creusés par la famille, et inconnus du grand public.
• Faire la tournée des magnifiques villages de la Balagne et des auberges les plus typiques, accéder à des coins secrets pour s’offrir les plus beaux couchers de soleil de l’île.
• Réserver Les Nuits de la Villa, un incontournable des apéros au bord du bassin. Quatre soirs par semaine, à l’hôtel, c’est Vincent, DJ de Saint-Florent, qui vient ambiancer la terrasse.
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Source CP et visuels © Villa Calvi.