Emblématique du quartier des théâtres et des spectacles, l’hôtel Astra renaît après trois ans de travaux. Il cultive toujours l’esprit de famille et le monde des étoiles, mais cette fois à travers quatre univers créatifs et célestes signés de l’architecte Philippe Maidenberg.
Familier des collaborations hôtelières avec les artistes qui incarnent le caractère créatif et bouillonnant de la capitale, Philippe Maidenberg avait à cœur de rendre cette fois hommage à quatre étoiles… Quatre personnalités dont le talent n’a d’égal que l’admiration qu’ils suscitent. Des carrières bien distinctes, et pour chacun une trajectoire à la vitesse des étoiles.
A chaque hommage, un ou deux étages… et plusieurs chambres qui viennent plonger les hôtes dans un univers singulier. Si les fidèles partagent déjà leur préférence dès la réservation, pour les autres c’est une surprise. Celle d’un séjour incarné, d’une immersion parisienne singulière mais qui ne sacrifie rien au confort et exigences qui font la signature de cette adresse 4 étoiles.
Marie – Agnès Gillot, danseuse étoile : au 7e ciel de l’hôtel, dernier étage avant les nuages, les 4 chambres dédiées à cette étoile de l’Opéra de Paris sont certainement les plus douces. Empreintes d’une poésie et d’une lumière toutes particulières. Comme la salle de danse de l’institution, chaque clé ici balaie du regard les toits de Paris et les plus beaux monuments…
Au sol, un parquet sombre rappelle la scène des ballets nationaux, un immense bas-relief immortalise les pas de Marie-Agnès Gillot venue faire ses empreintes avant l’ouverture, et tandis que ses demi-pointes sont suspendues d’un côté du mur, des miroirs ornés d’une barre de danse viennent refléter la lumière et agrandir l’espace. Un peu partout, les touches de rose poudré viennent apporter douceur, jusque sur les zelliges de la salle de bain.
Claudie Haigneré, astronaute, scientifique et femme politique : avec l’hommage à l’une des rares femmes astronautes françaises, ce sont les rêves de gosse que convoque cette fois l’architecte. Pas d’outil savant mais une chambre immaculée qui rappelle le dépouillement d’une capsule et d’emblée, un miroir à l’infini au-dessus du lit.
Comme le hublot qui offre depuis la station spatiale une profondeur de champ sur la galaxie. Élégante, impliquée, la scientifique multi-diplômée a choisi elle-même l’exacte nuance du bleu du ciel sur le tapis. Et parce que la vision du premier pas sur la lune de Neil Armstrong a scellé à jamais sa destinée, Philippe Maidenberg l’a immortalisé sur la table basse tandis que la chambre 300 dévoile une bulle en plexi où se blottir suspendu.
Daniel Auteuil, l’étoile du cinéma : acteur de cinéma et de théâtre, réalisateur et chanteur, cette personnalité forte fait partie de la mémoire collective, du patrimoine culturel français et c’est en clin d’oeil à l’un de ses films, que Philippe Maidenberg a travaillé sur « l’envers du décor ».
Autrement dit, sur une chambre à l’esthétique volontairement brute, articulée principalement autour d’une pièce maîtresse de la chambre : un panneau de bois blond en guise de tête de lit, plus travaillé pour apporter de la sophistication mais fidèle à ceux qui tapissent les coulisses d’un tournage. Le bureau rappelle les flight case, et c’est à peine si quelques photos de ses films viennent troubler l’allure graphique et plus masculine des chambres des 2e et 5e étage.
Un salon « comme à la maison »
Sur plus de 200 mètres carrés, Philippe Maidenberg a imaginé un salon comme un gigantesque loft décloisonné. Privilégiant la sensation d’espace, le vivre ensemble et en même temps, l’intimité d’alcôves, de coins bien distincts. D’abord la salle à manger, du petit-déjeuner au goûter, le temps d’un verre ou d’un rendez-vous, d’un moment de travail ou pour une tête à tête sous la verrière à la structure de type Eiffel.
Un puit de lumière naturel qui vient éclabousser les assises confortables en velours, donner de la profondeur aux miroirs de couleur cuivre qui agrandissent encore ce havre. Puis le salon, qui s’articule autour de deux espaces, l’un plus feutré, l’autre tout aussi relax avec son canapé et sa méridienne qui font face à une belle table d’hôtes où l’on s’installe pour travailler, échanger, dessiner… car les enfants ont ici toute légitimité à investir les lieux.
Un espace wellness et une piscine intérieure
En plus d’offrir l’originalité d’un séjour immersif avec des chambres aux univers forts (dont 12 familiales), l’hôtel Astra avait à cœur de pousser plus loin l’expérience d’un séjour urbain sans compromis. Indispensable au cœur de la ville, le besoin de marquer une pause physique, holistique et de se retrouver autour des bienfaits de l’eau et de rituels trouvait tout son sens pour ce havre pensé comme une maison de famille au milieu de l’agitation des quartiers d’affaires et de spectacles. Après trois ans de travaux colossaux, c’est donc une partie toute entière du sous-sol qui se transforme en refuge de bien-être, avec une piscine de 4X10 mètres et sa « plage » équipée de transats. Une salle de fitness, un sauna et un hammam viennent compléter cette capsule dédiée à la déconnexion et au ressourcement.
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Source et visuels © Astotel.