Sur le mythique boulevard des Capucines, à quelques pas de l’Opéra Garnier et juste en face de la salle légendaire l’Olympia, Les Capucines s’impose comme l’une des adresses parisiennes où l’on vient autant pour l’assiette que pour l’atmosphère.

Thomas Saier, entrepreneur-restaurateur, reprend le restaurant en 2024, dont l’origine remonte à 1985. Après cinq mois de travaux, l’adresse embellie reprend tout son charme d’origine.
Maison Maître Restaurateur, Les Capucines propose une cuisine française entièrement faite maison, à base de produits bruts, et reste fidèle aux gestes qui ont façonné le patrimoine gastronomique français.
La gastronomie française, version authentique et exaltée
La cuisine des Capucines, dirigée par le chef Karl Lacelle, s’engage dans une vision française vraie, précise, généreuse.

Au menu : la fameuse gratinée à l’oignon; le plateau de l’écailler selon la saison, la sole meunière préparée au guéridon, ou encore le tartare de bœuf fait minute au gré des envies des convives.

En salle les produits sont sublimés tantôt par une gestuelle, une découpe, ou une préparation, dans la tradition.
Les desserts classiques, comme la fameuse Omelette Norvégienne flambée minute à table, ou les Profiteroles, sont faits maison, sur place, par le Chef Pâtissier du restaurant.
Un décor feutré, entre boiseries, velours et lumière dorée
Dès l’entrée, Les Capucines offre un écrin délicatement parisien. C’est le Cabinet Lafond, sous la direction de Richard Lafond, qui a réalisé la métamorphose du lieu.
La décoration, rend hommage aux grandes brasseries historiques, mais aussi au monde du spectacle, dont le quartier est imprégné (Opéra Garnier, théâtres, Olympia…). Dès l’entrée, une fois passé sous un plafond orné d’ampoules faisant écho aux cinémas des années 30, on découvre au rez de chaussée la brasserie rappelant les décors traditionnels d’antan : sol en carreaux de couleurs, boiseries nobles, jeux de miroirs, vitrines, table magistrale et guéridons.

On monte le grand escalier, où l’étage se fait plus intimiste, composé de teintes profondes, où les banquettes de velours et de cuir, se dévoilent dans des nuances de rouge bordeaux profond, enveloppant l’espace d’une douceur presque tactile. On s’y installe comme dans un salon parisien, prêt à savourer un moment hors du temps.
La lumière, elle, glisse sur les boiseries, chaude, dorée, tamisée, donnant au lieu une aura élégante, idéale à toute heure, mais particulièrement en soirée, lorsque le restaurant prend des allures feutrées une fois les bougies allumées.

Tous les vendredis, Les Capucines met à l’honneur le Jazz.
De 21h00 à minuit, le restaurant vibre des notes tantôt envoutantes de la contrebasse, plus douces de la guitare ou puissantes de la trompette. Un groupe se relaie chaque fin de semaine, pour encore mieux célébrer les soirées d’hiver et l’arrivée du week-end. Une maison comme on les aime : vivante, élégante, fidèle à son histoire et tournée vers le plaisir du moment.
Source CP et visuels Les Capucines / Alice Casenave.
