Organisé depuis plus de cinq décennies, le Prix Culinaire International a vu émerger plusieurs chefs, connus de tous à ce jour comme Régis Marcon, Michel Roth, Joël Robuchon, Tom Meyer, Kenichiro Sekiya, Jonathan Zandbergen… Le Prix a pris un tournant en 2019 plaçant au cœur de la compétition un produit unique, à travailler librement par les candidats. Une seule règle immuable néanmoins : un seul candidat par pays est sélectionné pour la finale internationale, représentant son pays et sa culture, rendez-vous le 31 janvier 2023 à Londres.
Le concours s’est à présent tourné vers une cuisine d’auteur, plus dans l’air du temps, et qui va permettre de faire briller de nouveaux talents par leur originalité d’exécution », explique son président Emmanuel Renaut (Flocons de Sel, ***Michelin à Megève).
Les finalistes 2023
Paul Burgalières, Royaume-Uni / L’enclume à Cumbria, 3 étoiles au guide Michelin
Nicolas Tournay, Belgique / Le Mont à Gourmet à Courcelles
Miguel Valeiro, Suisse / Maison Wenger à Noirmont, 2 étoiles au guide Michelin
Claudette Zepeda, USA/ Vaga à San Diego
Alexandre Vuillin, France/ La Pyramide à Vienne, 2 étoiles au guide Michelin
Désirée Jaks, Suède /Spesso à Stockholm
Jan Smink, Pays-Bas / Smink à Wolvega
Hirofumi Kanbe, Japon / Prunier à Tokyo, 1 étoile au guide Michelin.
Ryo Horiuchi remporte la 54ème édition du Prix Taittinger qui a eu lieu à l’Institut Cordon Bleu (Paris, 15ème). Il a su séduire le jury avec son entrée végétale à base de légumes de printemps ainsi que son interprétation du thème imposé : le bœuf.
En 55 ans d’existence du Prix, c’est seulement la 3ème fois qu’un japonais le remporte. Il renouvèle ainsi l’exploit de Kenichiro Sekiya, le représentant du Japon, vainqueur du Prix en 2018.
Ryo Horiuchi a réalisé différents séjours en France dans des établissements renommés comme chez Thierry Marx ou encore Régis Marcon qui remporta le Taittinger en 1989. Suite à son expérience au restaurant « Esterre » (Palace Hôtel, Tokyo), il sera le chef du restaurant « Le Jardin », situé non loin de la capitale japonaise, qui ouvrira prochainement ses portes. Régulièrement, dans sa jeune carrière, il a occupé des postes en France et au Japon. Des échanges fructueux ont enrichi son style personnel. Sa connaissance forte de la cuisine française lui a permis, lors de la finale du Prix Taittinger, de présenter des plats originaux mêlant culture japonaise et apport dans la tradition d’Escoffier.
Présents également sur le podium cette année, Louis Cespedes, représentant de la Suède, a qui a été attribuée la deuxième place et Jan Smink, ayant concouru pour les Pays-Bas, qui a remporté la 3ème place. Trois vainqueurs qui confirment définitivement la portée internationale du Taittinger – Prix international de cuisine d’auteur.
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Source et photos © Taittinger.