La découverte d’un millésime ancien procure toujours une vive émotion qui dépasse le simple point de vue œnologique.
C’est lors d’un nettoyage en profondeur des caves de l’emblématique restaurant étoilé Paul Bocuse, à Lyon, que Maxime Valery, nouveau Chef sommelier, découvre, éparpillés dans divers casiers, 18 flacons de champagne Ruinart millésime 1926.
Poussiéreux mais en excellent état, la majorité d’entre eux ont été remis à Frédéric Panaïotis, Chef de caves de la Maison Ruinart, afin de rejoindre l’œnothèque de la plus ancienne Maison de Champagne.
Témoins silencieux et inestimable d’une époque et du lien qui a uni un chef triplement étoile, une table mythique et un grand vin.
« Dès que j’ai appris l’existence de ces flacons, je me suis rendu sur place pour les voir. C’est une rareté car suite à la seconde guerre mondiale, il ne restait plus que 10 000 bouteilles dans nos caves et plus aucune archive. » – Frédéric Panaïotis, Chef de caves, Maison Ruinart .
L’année 1926
« En 1926, la température devait donner un bon vin. Aout a été beau mais la fleur s’est faite tard : le raisin a mûri sous le soleil d’octobre. Toutes les maladies possibles la vigne les a eues : mais la vendange était belle étant donné la sécheresse. » indiquait les extraits des carnets de Caves des Archives de la Maison Ruinart.
La note de dégustation
Lors de la dégustation de ce millésime, Frédéric Panaïotis, Chef de caves de la Maison Ruinart, a affirmé: « Vin corsé, ayant de la chaleur. Doit faire un vin anglais parfait. Le vin n’a pas été trop altéré par l’oxyène avec le temps. Il conserve encore des arômes de fruits mûrs, d’abricot, de citrons confits, d’oranges confites. C’est remarquable. »
Source et visuels © Ruinart.