Les noces de perle… Déjà vingt-neuf éditions que la passion parcourt les routes françaises autour d’un culte unique, celui de l’automobile de collection. Pour la célébration du trentième Tour Auto Optic 2000, deux cents perles de l’automobile historique formeront, du 19 au 25 avril 2021, le plus beau des colliers qui agrémentera les pittoresques routes de France après une exposition dans un nouvel écrin : la structure éphémère du Grand Palais, ce dernier subissant de grands travaux de rénovation. Le parcours et le programme des célébrations de cette édition si spéciale, se peaufinent encore… Rendez-vous début 2021 pour tout savoir, ou presque.
Voici le film du Tour Auto Optic 2000 édition 2020
1961 : elles raflent tout !
Les ‘perles rares’ 2021 ? La Ferrari 250GT Berlinetta et Jaguar MK II qui ont, toutes deux, trusté -en 1961, le podium de leur catégorie au Tour France Automobile : la 250 GT Berlinetta en… GT et la MK II en Tourisme. Focus sur deux redoutables mécaniques du Tour Auto Optic 2000 qui, cette année, représentent la thématique de l’épreuve. Pour rappel, à chaque édition sa vedette alors pour cette année d’exception ce n’est pas une mais deux icones de l’automobiles de collection que les équipes de Peter Auto placent sur le devant de la scène.
Ferrari 250 GT Berlinetta
La 250 GT Berlinetta est la première Ferrari GT équipée de freins à disques. Son empattement raccourci fait entrer dans l’histoire la dénomination anglaise SWB (Short WheelBase). Ce ‘’châssis court’’ lui confère une meilleure tenue de route pour exploiter les 280 CV de son moteur V12 3 litres. Conçue au départ pour la compétition, elle se taille rapidement un remarquable palmarès. Outre trois victoires consécutives au Tour de France Automobile (de 1960 à 1962), la 250 GT SWB signe en 1960 un tir groupé aux 24 Heures du Mans, de la quatrième à la septième place du classement général. L’année suivante, Jean Guichet et Pierre Noblet lui offrent la troisième marche du podium sarthois. Le subtil équilibre des lignes tendues et galbées de la 250 GT SWB ont beaucoup contribué à consolider la position de Ferrari sur le marché des routières sportives de grand tourisme.
Jaguar MK II
Dans son livre Jaguar, berline et tradition, Bernard Viart écrit : « L’existence de la 3,4 litres MK I sera brève, un peu plus de deux ans, mais son aura se propagera comme par magie dans des proportions totalement disproportionnées par rapport à son tirage et à sa durée ». Et dès octobre 1959, la MK II est présentée avec une motorisation qui passe de 2,4 au nouveau 3,8 litres. La calandre, elle aussi, est nouvelle. Le pare-brise, la lunette arrière et les glaces latérales sont beaucoup plus grands que sur le modèle précédent, permettant ainsi d’améliorer la visibilité et la luminosité de cette automobile. Le moteur 3,8 litres n’est pas seulement plus puissant, mais sa rondeur et son couple font de cette cylindrée la motorisation préférée des pilotes.
C’est dans cette configuration que cette sportive déguisée en berline de luxe écumera les courses et les rallyes du monde entier. Elle dominera sans partage sa catégorie au Tour de France Automobile : 1960 (1ère et 2ème), 1961 (quadruplé), 1962 (quadruplé) et 1963 (1ère et 2ème). Parmi les vainqueurs, une personnalité indissociable du Tour de France Automobile et de la MK II : Bernard Consten. Quintuple champion dont quatre fois en Jaguar MK II cet homme incroyable a fait revivre de ses cendres l’épreuve en 1969 et en restera l’organisateur jusqu’en 1980. Un bel hommage à un grand nom de l’automobile et du rallye !
Communique de Presse Peter Auto – Photos © fournies gracieusement par Peter Auto.