Adresse confidentielle perchée sur les hauteurs de Montmartre, L’Hôtel Particulier profite de l’arrivée de l’été pour dévoiler un nouveau décor, dans un esprit de maison de famille, et un nouveau menu qui célèbre la cuisine traditionnelle française.
Un songe montmartrois orchestré par Oscar Comtet
À flanc de colline, dans le Montmartre historique, cet hôtel incontournable réussit le tour de force d’être officiellement le plus petit de Paris tout en possédant le plus grand jardin hôtelier de la ville (grand de 900m2). Bousculant les codes de l’hôtellerie de luxe classique, fort de son esprit familial, cette folie montmartroise concourt à la catégorie palace avec seulement 5 suites pourvues de lits provenant du même fournisseur que celui du Ritz.
Ayant d’abord appartenu à la famille Hermès, avec lequel l’hôtel maintient sa filiation à travers les produits de beauté disponibles en suites, c’est son directeur actuel, Oscar Comtet, qui s’est chargé de muer les lieux en un hôtel enchanteur aussi chic que confidentiel. Depuis sa création en 1871, cette maison cossue fend les années avec panache.
A croire que le temps n’a pas de prise sur cet ancien QG du Maquis montmartrois dont le jardin classé et donc protégé, évoquent un songe enchanteur digne d’Alice au pays des Merveilles est le dernier vestige de cette époque historique. Entre ces arbres centenaires, c’est là où se cachaient notamment les révolutionnaires de la Commune, avant que le lieu ne devienne une « folie » qui permettait à ses hôtes d’échapper aux fumées industrielles de la ville. Coupés de la frénésie parisienne, ses visiteurs continuent, des décennies plus tard, de s’offrir une parenthèse champêtre, hors du temps, à deux pas du Sacré-Coeur.
Unique en son genre, dans une capitale où les groupes hôteliers se sont accaparés la plupart des espaces aux meilleurs profils, c’est un certain âge d’or parisien qui y est célébré. Ode au Paris des années folles, de l’esthétisme années 40 et de la fantaisie des intellectuels d’hier et de demain, il se réinvente tout en gagnant en modernité et en confort. Véritable signature Hôtel Particulier.
Amis depuis des années, Oscar Comtet et Pierre Lacroix ont décidé de réinventer l’hôtel ensemble, avec 5 nouvelles suites de caractère. Architecte d’intérieur, ce second avait déjà transformé le restaurant mythique avant de donner vie à cette vision de maison de maître fantasmée à travers les étages. Véritables cabinets de curiosité, de 35m2 à 80m2, chacune d’entre elles frappe par la subtilité de ses objets chinés avec soin, dans un esprit de maison de famille.
5 nouvelles suites aux fantaisies douces réalisées aux côtés de Pierre Lacroix
A l’image de la suite numéro 1, qui évoque l’univers feutré d’un boudoir d’Asie et les matières nobles des fumeries d’opium avec sa moquette aux motifs de camélias et sa tête de lit en paravent chinée aux Puces. Le tout menant vers une salle de bain ouverte habillée de pierres et déclinée dans un camaïeu de teintes claires. En ouvrant les portes de la seconde, les visiteurs découvrent un monde 100% carmin, drapé de velours rouge, et qui rappelle les salons cossus des belles maisons de campagne d’antan. Tandis que la salle de bain renferme une baignoire, deux douches et un sol en damier miroitant.
A la numéro 3, le décor se dessine sous une tenture signée Pierre Frey et une moquette rugissante, au couleur de la robe tachetée d’un léopard. Le lit, quant à lui, se reflète dans un miroir géant, fait sur-mesure, et suspendu au-dessus, devenant ce refuge sulfureux, laissant les imaginations vagabonder à leur guise.
Puis changement d’ambiance au cœur de la suite numéro 4, plongeant sur la verdure et parée d’un papier peint en treillage de chez IKSEL, sorte de jardin d’hiver rêvé qui possède une salle de bain habillée de mosaïque verte Art Déco réalisée par Pierre Mesguich et plongeant sur les jardins qui bordent l’hôtel.
Last but not least, la suite numéro 5, accessible par un escalier en colimaçon, nous laisse découvrir une vue saisissante sur l’horizon depuis sa verrière. Parée de teintes chaudes, du rouge foncé au brun, tous les regards se portent sur sa baignoire installée au cœur de la pièce.
Bien confortablement installés dans le restaurant Le Grand Salon ou accoudés en terrasse, entourés de végétation et bercés par le clapotis de la fontaine, les visiteurs y découvrent, ce printemps, un nouveau menu furieusement parisien. Célébration d’une cuisine bourgeoise, gourmande et réconfortante, la carte rassemble des escargots de Bourgogne en persillade, un foie gras de canard du Périgord, une salade d’artichauts de saison, une sole meunière de l’île d’Yeu, réalisée dans les règles de l’art et accompagnée d’une purée maison crémeuse, une épaule d’agneau auvergnat de 7h ou encore un mille-feuille vanillé.
Un nouveau menu qui célèbre la cuisine parisienne
Chaque recette est servie dans une vaisselle vintage chinée par Oscar Comtet et Pierre Lacroix. Faisant appel aux petits producteurs locaux, le pain provient d’une boulangerie à proximité et les vins sont finement sélectionnés par le sommelier. A découvrir du déjeuner au dîner, propice aux festins dominicaux, cette table furieusement parisienne est aussi l’occasion de se mettre en jambe, avant de rejoindre à l’étage inférieur le bar Très Particulier, expert en cocktails et à l’ambiance plus échauffée.
Pour en savoir plus et réservations cliquez ICI.
Source et photos © Hôtel Particulier Montmartre.