Et si, rue du Marché Saint-Honoré, midi, minuit, la sensation de cette rentrée des tables se révélait dans la rencontre aussi chic qu’inédite entre bar à sushi pointu et bar à vins affûté.
Omi soit qui bien y passe !

Les belles tables du moins les singulières, les audacieuses, sont toujours affaire de rencontre.
À Paris, encore plus fort, encore plus vrai lorsque parfois tout commence par le choix d’une Rive, l’allant d’un quartier, le sentiment d’une certaine adresse. Automne 2025, la Rive Droite retrouve l’un de ses cœurs battants : ce quartier du Marché Saint-Honoré où le chic se partage au charme et le village se dispute à la Ville.

Le 6, rue du Marché Saint-Honoré.
Longtemps ce numéro a excité une génération foodies, canaille et galopante à rejoindre l’Écume, restau-poissonnerie où l’on gobait de l’iode. Aujourd’hui : nouvelles ondes, nouveaux frissons, nouvelle vague. 6, rue du Marché Saint-Honoré, Bar Omi métamorphose les lieux, traverse le miroir, assume le glamour, invite et invente un autre Japon à Paris aussi bien que l’inverse aussi bien pour le déjeuner que pour le dîner. Bar Omi, c’est l’idée, l’envie, l’ambition d’un bar a sushi très nippon qui croiserait soudain à un bar à vin très citadin.

Un décor ? avouons plutôt une allure, un climat, deux salles subtiles à offrir une émotion aux appétits.
Imaginé par l’architecte Fanny Perrier, le restaurant file, ici, en façon de travelling. D’abord ce sushi bar de dix couverts intimes, qui s’impose avec un très beau comptoir en faïence noir et rouge, à l’écho des porcelaines, on y trouve quelques touches de kintsugi en cuivre réalisé par Sylvia Pires Da Rocha. Un mélange d’instant et de privilège, de manière et de matière, d’épure et de minéral où le chef en légère surélévation orchestre ses gestes, ses saveurs, ses intrigues. Dans le prolongement, une salle contrastée, délicieuse à partager entre ses noirs, ses blancs, sa laque et ses miroirs.

Ce noir et blanc comme au cinéma, à convoquer quelques artistes, à travers des luminaires d’Ingo Maurer, une pièce du sensible d’Hans Artung, et soudain ce plafond comme un ciel rétro-éclairé, orné des encres japonaises de l’artiste Derrusie, sculptant les lumières, les atmosphères et les sentiments qui vont avec. Plus en détails, délicatement sur la vaisselle et les verres à vin, on retrouve une sirène séduisante imaginée par Olivier Leone et son studio Pragma, qui incarne la direction artistique. Pendant que l’équipe est tout de jean brut vêtue, à la japonaise, c’est le styliste Dan Sablon qui a pensé les tenues avec la marque Amish Supplies. Chez Bar Omi, c’est toute une association de talents qui a souhaité nous inviter à un voyage vers un Japon rêvé, où émane un équilibre, où chaque détail raconte une histoire.
Dans l’assiette aux pics de la baguette, une élite nippone.
Le chef s’appelle Yuji Mikuriya, que l’on nomme plus communément Taku, il est accompagné du maître sushi Fuji et leurs complices, Tatsu, Ayumi et Tashiana.

Tous pointures nippones, tous révélés au meilleur des tables japonaises à Paris, tous désormais unis et réunis au Bar Omi pour cueillir une mer affûtée, la ciseler, au fil de la lame, en sushi, sashimi, maki. Le menu s’ouvre par des toriaezu, petits mets à partager, avec du chou japonais cru et sa mayonnaise wasabi, une potato salada et œufs de truite, classique des izayakas, ou un sashimi bicolore de thon akami et toro recouvrant une délicieuse sauce miso-wasabi.
Quant aux pièces de sushis plus classiques, il suffit de choisir entre du hamachi, akami, unagi, bar & shiso ou bonite, aussi bien que des bouchées créatives comme le nigiri aburi toro & toro tartare, le wagyu braisé & caviar ou encore le handroll « do it yourself » au negitoro et œufs de truite. L’expérience gustative peut se prolonger vers d’enrobant mini ramens aux champignons ou au bœuf wagyu servis dans un bouillon de daurade, avant de d’arriver sur la touche finale du mochi maison, glace au sésame noir et kinako.

Concernant le déjeuner, Bar Omni propose un menu alléchant du lundi au vendredi : Soba du jour et mini chirashi au saumon, Barachirashi du jour et potato salada ou le signature sushi platter. Un Japon terrien-marin subtil et régalant à son aise dans le sens de la formule déjeuner ou à partager pour le dîner, dans une ambiance plus tamisée.
Pour en savoir plus et réserver, visitez le site ICI.
Source CP et visuels © Bar Omi.