RM Sotheby’s lance son calendrier d’enchères européennes avec style le 1er février, en proposant à Paris une vente de 98 lots comprenant 87 des plus belles automobiles actuellement disponibles sur le marché. Mettant en vedette certaines des marques d’avant et d’après-guerre les plus recherchées, l’ensemble de la vente aux enchères couvre un peu plus de 110 ans d’histoire automobile.
La Formule 1 pilotée par le Français en 1991 sera à vendre aux enchères, le 1er février à Paris. Elle est estimée à près de 3 millions d’euros. Elle n’a connu qu’une demi-saison de Formule 1. La Ferrari 643 a été introduite par la Scuderia à la moitié de l’année 1991, à l’occasion du Grand Prix de France. Jean Alesi et Alain Prost étaient alors au volant. Le moteur produisait 710 chevaux à 13 800 tr/min et passait par une boîte de vitesses semi-automatique à sept rapports, une technologie que Ferrari avait mise au point deux ans plus tôt. Le 1er février, ce sera le châssis 127, piloté par le natif d’Avignon qui sera à vendre. Avec cette monture, le Français glane une quatrième place au Castellet et doit abandonner à Silverstone après un accrochage. Cette voiture est de nouveau utilisée en fin d’année par Gianni Morbidelli, en Australie.

Regardez les lots mis en vente à Paris ICI.
Aucune vente aux enchères n’est complète sans une sélection des meilleures autos de Maranello, et la vente de Paris ne comprend pas moins de 14 superbes Ferrari. Parmi les envois les plus récents, il y a une Ferrari Enzo 2003 finie dans une combinaison frappante de Nero sur Pelle Nera et est un exemple livré en France à l’origine fourni neuf via Charles Pozzi SA.

L’une des grandes icônes hypercar de l’ère moderne et dotée d’un V-12 de 6,0 litres monté au centre produisant 651 chevaux, la voiture est estimée entre 3 800 000 et 4 200 000 €. La Ferrari 275 GTB/4 de 1967 de Scaglietti est un bel exemple de ce modèle hautement collectionnable, et avec un châssis, un moteur et une boîte de vitesses à numéros concordants suite à la certification Ferrari Classiche, cet exemple a été magnifiquement restauré entre 2012 et 2016 et est prêt pour sa prochaine aventure (Estimation : 3 100 000 € – 3 300 000 €). Sont également proposés une Ferrari F40 de 1990 (Estimation : 2 100 000 € – 2 500 000 €) et une Ferrari 250 GT/L Berlinetta Lusso de Scaglietti de 1963 finie dans son magnifique et rare Pino Verde Metallizzato d’usine (Estimation : 1 600 000 € – 2 000 000 €).

La marque Bugatti occupe une place importante dans la vente de Paris, et alors que la Bugatti Chiron Profilée 2022 annoncée précédemment est sans aucun doute l’une des hypercars les plus avant-gardistes qui existent (Estimation : 4 200 000 € – 5 500 000 €), la Bugatti Veyron Grand Sport 2009 est la machine qui a redéfini à l’origine le terme « hypercar ». Capable d’une vitesse de pointe étonnante de 408,47 km/h, cette Grand Sport à toit amovible est l’un des 58 exemplaires seulement. Elle a été initialement conservée par l’usine avant son acquisition par son premier propriétaire privé en 2014 et offre la possibilité de posséder une machine avec l’un des moteurs les plus beaux et les plus puissants jamais construits (Estimation : 1 300 000 € – 1 500 000 €).

Cependant, la vente comprend également deux remarquables Bugatti d’avant-guerre. La Bugatti Type 55 Roadster de 1932 dans le style de Jean Bugatti est un bel exemple de l’une des conceptions de voitures de route les plus emblématiques de Bugatti. Bénéficiant d’un empattement court et d’une construction légère, il s’agissait de la version routière de la Type 51 Grand Prix. Cet exemplaire a couru à l’été 1932 lors d’événements de l’Automobile Club de Luxembourg et est accompagné de rapports de l’historien de la marque David Sewell (Estimation : 1 800 000 € – 2 200 000 €). Autre modèle hautement désirable, la Bugatti Type 43 Roadster de 1928 de Lavocat et Marsaud. Bénéficiant également du puissant moteur huit cylindres dérivé de la course, l’exemplaire proposé a été couru avec succès à l’époque et comprend une victoire au rallye Paris-Nice de 1932. Le châssis 43233 a d’abord appartenu au coureur de l’usine Delage Robert Senechal, ajoutant encore à sa provenance exceptionnelle (Estimation : 1 000 000 € – 1 300 000 €).

Six Lamborghini sont proposées à Paris, dont les dérivés de la Countach, deux Miura et une 350 GT. La Lamborghini Miura P400 S de Bertone de 1969 rejoint la Miura S ‘Jota Specification’ annoncée précédemment, une Miura P400 S de début de production hautement désirable, finie dans sa couleur d’usine de Rosso Miura (Estimation : 1 400 000 € – 1 800 000 €). Une Lamborghini Countach LP400 S de 1978 de Bertone est également proposée, considérée comme la seule de son genre finie en Blu Notte Metallizato. Sous réserve d’une restauration complète supervisée par le pilote d’essai Lamborghini Valentino Balboni, cette machine de 181 mph conçue par Gandini est estimée à 800 000 € – 1 000 000 €.
Deux vedettes du milieu des années 1960 sont également présentes à Paris. La Porsche 904 GTS de 1964 possède un historique de course d’époque, y compris des manches des Championnats du monde des voitures de sport de 1964, 1965 et 1966, en plus d’une victoire dans sa catégorie aux 1000 km du Nürburgring de 1965. Présentée en pleine propriété d’origine, son premier propriétaire était le futur pilote d’usine Porsche en plein essor Udo Schütz (Estimation : 2 000 000 € – 2 250 000 €). Tout aussi étonnante est l’Alfa Romeo Giulia Tubolare Zagato de 1965 qui a également participé aux 1000 km du Nürburgring ainsi qu’au Gran Premio de Mugello. L’exemplaire est présenté dans un état magnifiquement correct et bénéficie d’une certification par le respecté Registro Italiano Alfa Romeo (Estimation : 1 200 000 € – 1 400 000 €).

Les Alfa Romeo d’avant-guerre sont toujours recherchées, tant de regards seront rivés sur l’Alfa Romeo 6C 2300B Mille Miglia Berlinetta de 1938 de Touring. Cette voiture audacieuse et puissante, dotée de sa carrosserie Berlinetta d’origine, a remporté les prix Best in Class au Concours d’élégance de Pebble Beach 2007 et au Concours d’élégance d’Amelia Island 2009. Il s’agit de l’un des 107 exemplaires produits et son prix est estimé entre 1 000 000 € et 1 400 000 €.
Pour en savoir plus sur la vente de Paris cliquez ICI.
Source et photos © RM Sotheby’s.