Dans une course marquée par une régularité et une fiabilité rarement vues dans l’ensemble des catégories, la Toyota Gazoo Racing #8 s’est imposée. Cette 3e manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC) s’est déroulée avec une fréquentation de 244 200 spectateurs.
Cette 90e édition marquait le retour en nombre du public, sans jauge ni contraintes sanitaires. Devant les milliers de spectateurs présents tout au long du week-end, la classique mancelle a permis aux concurrents de s’exprimer sur la piste dans des conditions idéales. Sur les 62 voitures au départ, 53 ont franchi la ligne d’arrivée (contre 44 l’an passé), ce dimanche 12 juin à 16 heures.
HYPERCAR – TOYOTA, UN REGNE SANS PARTAGE
1. Toyota Gazoo Racing #8 – BUEMI / HARTLEY / HIRAKAWA
2. Toyota Gazoo Racing #7 – CONWAY / KOBAYASHI / LOPEZ
3. Glickenhaus #709 – BRISCOE / WESTBROOK / MAILLEUX
Pour leur seconde course de 24 heures, les Hypercars ont affiché une régularité impressionnante. Après avoir rapidement distancé Alpine, qui a subi des soucis d’embrayage tôt dans la course, les Toyota #8 et #7 se sont peu à peu détachées en tête de la course. Intouchables tout au long de la nuit, les deux machines nippones ont bataillé pendant une grande partie de la course, se tenant en quelques secondes, avant que la #7 connaisse une petite frayeur. Glickenhaus a de son côté réalisé une superbe course et signe pour la première fois de son histoire un podium en Sarthe.
LMP2 – JOTA MARQUE LES ESPRITS
1. Oreca 07 – Gibson #38 Jota – GONZALEZ / FELIX DA COSTA / STEVENS
2. Oreca 07 – Gibson #9 Prema Orlen Team – KUBICA / DELETRAZ / COLOMBO
3. Oreca 07 – Gibson #28 Jota – RASMUSSEN / JONES / ABERDEIN
La formation britannique Jota a frappé fort. Le team a maîtrisé de bout en bout une course traversée sans encombre, reléguant son principal adversaire à près d’un tour. Dans une course ralentie par une seule sortie de la voiture de sécurité, c’est bien la rapidité de mise en action et la constance des pilotes qui furent les clés du succès. À ce jeu, Robert Kubica, Louis Delétraz et Lorenzo Colombo ont apporté une belle opposition avec la #9 (Prema Orlen Team). Insuffisante toutefois : ils doivent se contenter de la 2e place finale entre les deux LMP2 vertes et rouges.
LMGTE PRO – PORSCHE, AU BOUT DU SUSPENSE
1. Porsche GT Team #91 – BRUNI / LIETZ / MAKOWIECKI
2. AF Corse #51 – PIER GUIDI / CALADO / SERRA
3. AF Corse #52 – MOLINA / FUOCO / RIGON
Le LMGTE Pro faisait sa dernière apparition en Sarthe. La firme de Stuttgart a saisi l’occasion pour inscrire son nom dans l’histoire. Alors que, dans la nuit, la Porsche #92 comptait près de deux minutes d’avance sur ses poursuivants, une sortie de piste a enterré les espoirs de victoire de l’équipage mené par Kevin Estre. Corvette Racing semblait alors se diriger vers la victoire mais une collision avec une LMP2 l’envoyait au tapis. Il n’en fallait pas plus pour l’équipage de la #91, qui a une fois de plus prouvé qu’au Mans, la régularité prime.
LMGTE AM – TF SPORT NE RATE PAS L’OCCASION
1. TF Sport #33 – KEATING – CHAVES – SORENSEN
2. WeatherTech Racing #79 – MACNEIL / ANDLAUER / MERRILL
3. Northwest AMR #98 – DALLA LANA / PITTARD / THIIM
Après une qualification difficile, WeatherTech Racing remontait dans les premiers instants de la course aux avant-postes, bien aidé par un Julien Andlauer des grands jours. Deux petites erreurs dans la seconde partie de la course permettaient à TF Sport de prendre les devants. Une première position que l’équipe britannique n’allait plus lâcher jusqu’au drapeau à damier.
Source et photos © 24 Heures du Mans ACO et Rolex.