A Sancerre, Victor Cadène signe sa première œuvre en émaillage sur pierre à grande échelle pour Lestang 1573.

Rémy Graillot, propriétaire passionné du Château de Lestang, incarne l’âme du domaine. Animé par le désir de faire vivre ce lieu à travers l’art et le partage, il écrit une nouvelle page de son histoire en accueillant l’artiste Victor Cadène. C’est dans cet esprit qu’est née Récit fragmentaire, première réalisation à grande échelle de l’artiste en émaillage sur pierre, conçue au cours d’une résidence artistique sur place, et installée sur la façade du Château.
Une rencontre artistique
Récit fragmentaire naît de la rencontre entre Victor Cadène et le Château de Lestang. Initié par Paula Estrade, qui accompagne Lestang 1573 dans sa stratégie et sa direction artistique, le projet s’inscrit pleinement dans l’ADN du domaine. Guidé par son intuition et sensible à l’univers de Victor Cadène, Rémy Graillot a soutenu cette démarche avec enthousiasme, fidèle à l’esprit du lieu où chaque création naît d’un dialogue avec les artistes.

« Récit fragmentaire » : mythes, fragments et mémoire
Pour cette installation in situ, les œuvres en papier de Victor Cadène prennent vie sous la forme d’émaillage cloisonné sur pierre de lave. La composition, pensée comme une constellation de fragments, s’inspire notamment du mythe de Léda et de la figue de Bacchus, tout en puisant dans la poésie des lieux l’architecture du château, la nature environnante et l’esprit du domaine.
Chaque fragment propose un espace de projection et invite le spectateur à une déambulation contemplative, autour de la fragilité, du temps et de la mémoire. S’intégrant naturellement aux murs du château, l’œuvre apparaît comme une présence silencieuse révélée plutôt qu’ajoutée.
Un lieu habillé par l’art
Lestang 1573 explore le dialogue entre art et vin en invitant les artistes à dialoguer avec le lieu et son histoire. Chaque année, l’illustration de la cuvée spéciale L’Illustre Voyageur est confiée à l’artiste américain Michael McGregor, qui réinterprète l’amitié entre Hyde de Neuville et Chateaubriand à travers des illustrations donnant vie à leurs rencontres imaginaires. Sur la propriété, l’installation in-situ de Mathias Kiss, une interprétation libre et personnelle de la vigne utilisant le miroir pour refléter, transformer l’espace et capter la lumière, et les sculptures de Laurent Dufour, dressées devant le chai comme de véritables totems gardiens des lieux, prolongent cette démarche artistique.

Au fil des rencontres et des saisons, les résidences et expériences artistiques continueront de nourrir et de faire vivre cette collection d’art en construction un art qui se vit pleinement, en communion avec la nature, l’histoire et le vin. Chaque œuvre installée sur la propriété devient une invitation à la déambulation, à la rêverie, à la contemplation. Le visiteur est convié à une promenade sensible à travers les vignes, les pierres et les espaces du Château, où l’art surgit parfois là où on ne l’attend pas, révélant les secrets du lieu et les visions des artistes. À Lestang 1573, l’art ne se regarde pas seulement : il se traverse, il se ressent, il se vit.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé à consommer avec modération.
Source CP et visuels © Château de Lestang.
