Trois ans après sa dernière édition, Chantilly Arts & Elegance Richard Mille revient en 2022, les 24 et 25 septembre. Si le concept général reste inchangé, toutes les classes du Concours d’Etat seront inédites. Pour commencer, ce seront deux classes qui initieront les festivités du centenaire des 24 Heures du Mans.
En créant cet évènement en 2014, Peter Auto s’était donné l’ambition de ressusciter les Concours d’Elegance dont la France fut le berceau dans les années 1920, ainsi que de célébrer l’Art de Vivre à la Française. Pari gagné ! Il fut récompensé d’entrée, en 2014 puis 2015, par le prix du plus bel événement automobile historique de l’année aux International Historic Motoring Awards. Reconnaissance du public, aussi, avec une fréquentation en constante hausse pour atteindre 19.000 visiteurs en 2019.
L’édition 2022 reprendra donc les ingrédients des cinq précédentes à savoir, pour les spectateurs :
• Un accès à tout le Domaine de Chantilly (parc, château, Grandes Ecuries)
• Des animations pour toute la famille (jeux, ateliers, concerts, etc.)
• Des expositions (automobile, art, culture, etc.)
• Un Concours, décliné en trois Challenges :
§ Un Concours d’Elegance (les constructeurs et leurs concept-cars)
§ Un Concours d’Etat (les collectionneurs de voitures anciennes)
§ Un Grand Prix des Clubs (les témoins de l’histoire automobile)
Deux classes pour un centenaire
Le dimanche 25 septembre, les pelouses Le Nôtre et le Château de Chantilly offriront un cadre idyllique pour un rassemblement qui, l’espace de quelques heures, deviendra le plus beau des musées automobiles avec 150 voitures, de différents univers et de toutes époques, réunies. Un comité d’experts s’est rassemblé récemment pour définir la liste des 17 classes du Concours d’Etat, dont deux s’associeront aux festivités du centenaire des 24 Heures du Mans qui verront se tenir diverses expositions à travers le monde :
• Les voitures qui ont contribué à la Légende des Hunaudières – L’interminable ruban de bitume rectiligne qui fend la forêt sur près de six kilomètres fut longtemps l’obsession des aérodynamiciens. Dès 1925, le Tank de Chenard & Walker posait les bases de la quête au meilleur coefficient de pénétration dans l’air qui donnerait naissance à des véhicules iconoclastes comme « Le Monstre » de Cadillac en 1950 ou la Porsche 917 « Lang Heck » (Queue Longue) en 1970. De 200 km/h dans les années 1920 (Bentley Speed 6), les vitesses atteintes passeraient à 300 km/h en 1964 (Maserati Tipo 151) puis 400 km/h en 1988 (WM P88).
• Les voitures qui concouraient à l’indice de performance (et à l’indice énergétique) – Ce classement, fruit d’un calcul mêlant « distance parcourue » et « cylindrée du moteur », favorisait les « petites » voitures aux carrosseries profilées et allégées par l’emploi de matériaux comme l’aluminium ou le polyester. Une formule, écolo avant l’heure, qui valorisait le savoir-faire des équipes les moins fortunées et dont Panhard resterait l’incontestable champion avec dix victoires entre 1950 et 1962. D’autres firmes firent leurs armes dans cette catégorie avant de viser plus haut comme Porsche (1955), Lotus (1957) ou Alpine (1968-1969).
À suivre…Les autres classes du Concours d’Etat seront révélées le 1er février en marge du salon Retromobile. Les concept-cars présentés au Concours de Elegance par les constructeurs seront quant à eux communiqués dans le courant de l’été.
Source et photos © Peter Auto.